Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 25 novembre 2017

La Voix dans l'Oreillette.




Un grésillement résonna dans l'oreillette.
Portant sa main à son oreille pour ajuster l'appareil, Macreux se leva soudainement de son fauteuil et tendant la main par dessus son bureau à son interlocuteur, il dit :
« Désolé, il faut que je vous laisse, j'ai une tâche urgente à faire. »

Surpris par la brutalité du congé, le visiteur tourna les talons et sortit du bureau Elyséen.

Une fois la porte fermée, Macreux, toujours la main sur l'oreillette, se mit quasiment au garde-à-vous, puis commença à faire les cent pas en tournant en cercle dans son bureau.

« Allo ? » demanda-t-il.

« Ici, c'est la Voix ! » entendit-il dans l'oreillette.

Il y avait un bruit de fond derrière la voix impersonnelle que Macreux connaissait bien. Un bruit de salle de marché, avec le crépitement de prompteur, de télex et de frappes sur clavier et vociférations de traders.

« Au rapport ! » ordonna la Voix.

« Vous m'entendez ? » demanda, inquiet, le président.

« On vous entend, on vous voit, on vous suit ! » répliqua la Voix. « Vous pouvez parler à voix haute. »

« Eh bien, je vais bien !» commença Macreux.

« On ne vous demande pas votre état de santé » l'interrompit la Voix. « Dites-nous ce que vous faites pour nous. »

« Oui, oui, bien sûr ! » bredouilla Macreux. « Eh bien, au niveau économique, vous avez vu que j'ai obtenu une petite baisse du chômage récemment. »

« Oui, mais en octobre, il y a déjà eu une remontée de plus de 8000 nouveaux demandeurs d'emploi, alors, votre baisse... mais de toutes façons, le chômage, on s'en fout. Quoi de plus concret ? »

« Vous avez dû voir que ma loi Travail est passée comme une lettre à la poste ! » se justifia Macreux. « Le Méchancon et les syndicats n'ont pas réussi à mobiliser, quant à la pseudo-droite, elle est atone » se félicita-t-il.

« A part ça ? » s'impatienta la Voix.

« La division des Français est En Marche, je dirais même en bonne marche » s'amusa le président. « Regardez, avec un syndicat d'enseignants qui organise une session de formation anti-racisme en excluant les Blancs et une députée franco-gabonaise qui « nique la France » et justifie les réunions fermées aux Blancs qui ne tolèrent les Blanches qu'à condition qu'elles soient voilées, le communautarisme se renforce gentiment. »

« Oui, ça va dans le bon sens, et quoi d'autre ? » demanda la Voix.

« J'encourage les débats de diversion, en favorisant les idées les plus saugrenues, comme l'écriture inclusive, ou le harcèlement sexuel. Pendant qu'on parle de ces conneries, on oublie les conséquences du Grand Remplacement. C'est bien ce que vous m'avez demandé, n'est-ce pas ? »

« Oui. N'oublie surtout pas qui t'a fait roi ! » dit la Voix, menaçante.

« Je n'oublie pas, je n'oublie pas... » tenta de rassurer le président.
« La Justice m'aide bien, je dois dire. Elle vient de condamner à six mois ferme un gendarme qui a giflé un clandestin, enfin, je veux dire, un pauvre migrant, qui avait tenté de lui mettre un coup de boule, et en même temps, elle vient de relaxer le violeur d'une fillette de 11 ans ! Avouez qu'il fallait oser, non ? »

« Oui, c'est pas mal » concéda la Voix.

« Du coup, vous avez vu que ma ministre de la Justice Belloubet, choisie par moi, vous remarquerez, a lancé un débat sur l'âge à partir duquel une fillette pourrait être considérée comme consentante de son viol. C'est pas mal non plus, ça, non? Juste après le débat du harcèlement sexuel mélangeant habilement drague lourdingue, gestes déplacés et viols authentiques dans un savoureux gloubi-boulga, c'est assez fort, je dois dire. »

« Vous vous féliciterez plus tard » l'interrompit la Voix. « Pour l'instant, vous êtes à la manœuvre. Et puis, avec l'appui des Médias qu'on vous a offert sur un plateau, votre participation à cette manipulation des masses reste marginale. »

« J'ai aussi une autre ministre dont je ne suis pas peu fier ! » se défendit Macreux. « Regardez la Buzyn. Elle va imposer pas moins de 11 vaccins à une population innocente de nouveaux-nés en jouant sur le sentiment de culpabilité de parents en état de faiblesse. Et qui dit Merci à Jupiter ? Les labos pharmaceutiques ! Des milliards d'euros que ça va leur rapporter, alors que l'efficacité des vaccins est largement discutable, avouez ! » s'enthousiasma le président.

« Ne vous cachez pas derrière votre petit doigt » lui répondit l'oreillette. « Cette vaccination est même carrément dangereuse, ne serait-ce que par l'intoxication par métaux lourds qu'elle entraîne, alors, ne sous-estimez pas votre rôle dans cette forfaiture. Vous allez empoisonner sciemment la population pour nos motifs pécuniaires, et vous le savez. Alors, ne jouez pas à l'innocent avec nous, et ne cherchez pas à vous dédouaner par avance »

« Bon, bon, d'accord, mais vous restez les commanditaires... »

« Vous n'êtes pas heureux des compensations ? » sussura l'oreillette.

« Si, si, pas de problème ! » assura le président.
« A propos, ma mission de dissoudre le pays encore un peu plus dans notre Europe mondialiste et immigrationniste risque d'être un peu plus difficile que prévu. Vous avez vu ce qui se passe en Allemagne ? Ma copine et complice Merkel est en difficulté. Si elle disparaît de la scène politique allemande, comment je vais faire, sans elle ? »

« C'est votre problème ! » répliqua la Voix. « L'Union Européenne doit poursuivre sa main-mise sur les décisions économiques et sociales des pays membres, avec ou sans la Teutonne. Vous ne manquez pas de relais, entre les Schultz, Juncker et autres et les appuis financiers de nos partenaires comme Soros, vous n'êtes pas seul. Alors continuez la mission qu'on vous a donnée et qui vous vaut d'être là où vous êtes ! »

« Bon, bon, je vais voir... Vous avez vu que j'ai mis des bâtons dans les roues de la vraie opposition la plus menaçante à vos desseins en faisant fermer les comptes bancaires du FN ? »

« C'est aussi pour vos relations qu'on vous a choisi » fit remarquer la Voix.

« Avouez que c'est quand même grand, non ? Aucun gouvernement précédent n'aurait osé, ni même rêvé de le faire. Et moi, j'arrive, et vlan, quatre mois plus tard, j'asphyxie financièrement l'opposition. Et personne ne moufte dans le pays. Je suis très fort quand même ! D'ailleurs, ma rombière n'arrête pas de me le dire. Presque aussi souvent que BFM ! »
Le président se mit à rire tout seul.

« Faites quand même attention, ne sous-estimez pas trop les possibilités de rébellion. Elles peuvent être aussi violentes que soudaines » prévint la Voix.

« Pensez ! Regardez, j'atrophie les moyens de la Police, j'ai la Justice à ma botte, je laisse faire toutes les manifestations les plus violentes de l'extrême-gauche qui sert vos intérêts sans même s'en apercevoir, je laisse faire les occupations illégales des espaces publics par les muzz pendant des mois, mais à la première demande de défilé pacifique des Identitaires, j'envoie mon préfet l'interdire au motif que ça pourrait déranger les fascistes d'extrême-gauche ! Alors, franchement, votre rébellion, je ne la vois pas à l'horizon. Je suis le Maître du Monde ! » s'enthousiasma tout d'un coup le président dans son bureau.

« Calmez-vous ! » lui intima la Voix. « Vous n'êtes le maître de rien du tout. Et surtout pas de votre destin. »

« Non, non, bien sûr... Je sais. » Le président se calma d'un coup, piteux.

« Bon, je vous laisse poursuivre votre mission. On vous convoquera pour votre prochain rapport. »

Un clic résonna dans l'oreillette. La communication semblait bien interrompue.

Macreux soupira bruyamment, soulagé.

« Bon, je vais aller faire quelques selfies avec la piétaille, moi. Ça me fera du bien. Et je l'ai bien mérité ! »

En apercevant son reflet dans le miroir de son bureau, il fut surpris d'y voir un homme pâle et vouté. Il se redressa brusquement, se tapota les joues pour se donner des couleurs, et sortit de son bureau d'un pas qu'il voulut altier.

mardi 14 novembre 2017

D'expression à réflexions.




Saucisson-Pinard racontait l'autre jour à un proche, qu'un médecin devait opérer une tierce personne. Et à la question « quel est ce médecin ? », il répondit assez naturellement : « je ne sais plus comment il s'appelle, il a un nom à coucher dehors avec un billet de logement ! ».
De fait, il s'agissait d'un médecin exotique.
Bien entendu, Saucisson-Pinard pourrait se demander pourquoi on en est arrivé à ce point où on est obligé d'importer des médecins de l'étranger, dont la traçabilité de la formation peut s'avérer aléatoire, pour parer aux déserts médicaux qu'on observe un peu partout en France.
Il pourrait se demander comment il se fait que la palanquée de ministres de la santé qui se sont succédés sur les quarante dernières années, ne s'est pas aperçue, juste en consultant une pyramide des âges, qu'il allait y avoir un problème d'effectifs si on ne changeait pas le numerus clausus, si on n'intervenait pas assez tôt dans le recrutement d'étudiants en fac de médecine. Nous n'avons pas en effet affaire ici à une conjoncture accidentelle et imprévisible. Une simple projection de courbe statistique suffit, comme d'ailleurs pour le financement des caisses de nos retraites par répartition, à voir ce qui va arriver si on ne fait rien. Si gouverner, c'est prévoir, on ne peut constater que tous ces ministres de la Santé ont été parfaitement incompétents.
Saucisson-Pinard pourrait se demander tout cela. Mais ce n'est pas le sujet de cet article.

Non, Saucisson-Pinard s'est d'abord amusé tout seul de son emploi de l'expression, aujourd'hui désuète, « un nom à coucher dehors avec un billet de logement », qui disait bien, jadis, ce qu'elle voulait dire, en illustrant la méfiance instinctive bien compréhensible que le Français de souche pouvait avoir en considérant l'arrivée d'étrangers aux noms pas franchement couleur locale et de mœurs pour le moins « différentes ».
Ce qui a beaucoup moins amusé Saucisson-Pinard, après réflexion, c'est de s'apercevoir que par un renversement complet de valeurs, le « nom à coucher dehors » s'énonce aujourd'hui plutôt « Christophe Duchemin », et que le billet de logement est désormais réservé à « Mustapha Alaoui ».
Quand on constate que les SDF français n'ont jamais été aussi nombreux alors que des dizaines de millions d'euros sont dépensés en faveur de l'accueil d'étrangers clandestins, et donc coupables de délit puisque précisément clandestins, on se dit que décidément, si le pays est En Marche, c'est sur la tête. Et ça ne date pas de Macreux-l'Oreillette, rendons-lui cette justice.

Vous diriez que ce n'est pas la seule preuve que le pays est en déliquescence complète, et vous auriez raison. Ces preuves s'accumulent avec une telle régularité et à un tel rythme, que Saucisson-Pinard a bien du mal à en garder le compte. Il a à peine le temps de commencer à rédiger quelques lignes pour dénoncer le délire d'une de nos « élites », ou un scandale d'Etat qui aurait, il y a quelques décennies encore, jeté les citoyens dans la rue avec une fourche en bout de bras, qu'une autre décision ministérielle plus stupide, qu'une autre frasque de politique plus scandaleuse, qu'une autre incurie plus étonnante encore, fait la Une de l'actualité. Ou pas, d'ailleurs, car l'omerta fonctionne aussi pas mal chez nos médias bien-pensants.

La décadence du pays gagne en vitesse chaque jour. Et elle est générale.
Elle touche l'Education Nationale bien sûr, où on constate qu'une palanquée de ministres a fabriqué consciencieusement des générations d'incultes dans le meilleur des cas, et d'analphabètes dans le pire, le tout à un coût prohibitif.

La décadence touche bien sûr l'Economie, il n'est pas besoin de s'y appesantir. Il suffit de voir le nombre croissant de pauvres, le taux vertigineux de chômage, la baisse du pouvoir d'achat, l'effondrement de notre industrie et de notre agriculture. Nos merdias se penchent régulièrement sur le scandale des paradis fiscaux, en oubliant simplement que s'il y a des paradis fiscaux, c'est d'abord parce qu'il y a des enfers fiscaux à fuir - quand on le peut, évidemment. Enfers fiscaux parmi lesquels la France s'est trouvé une place de choix.

La décadence concerne bien entendu le milieu culturel. Des programmes télévisuels abêtissants aux œuvres prétendument artistiques qui, faute de pouvoir surprendre par leur beauté, ne font parler d'elles qu'en faisant acte de provocation envers la décence et le bon goût, en passant par la promotion d'imbéciles abusivement qualifiés d'intellectuels, propulsés sur le devant de la scène médiatique par la seule vertu du copinage, on assiste partout à un effondrement culturel pathétique.


La Justice n'échappe pas à la dégénérescence générale. Il ne se passe quasiment pas de jours sans qu'on apprenne qu'elle a rendu, ici ou là, une décision parfaitement inique. Le dernier exemple en date est cette condamnation d'un Arabe pour le meurtre d'un Chinois à Paris, à seulement deux ans de prison. Deux ans de prison pour un meurtre ! Et en parallèle, nos salopards de représentants à l'Assemblée Nationale osent retirer à la Présidente du FN son immunité parlementaire, afin de permettre à des censeurs patentés de la poursuivre en justice pour avoir montré dans des tweets la simple réalité, à savoir les crimes odieux dont des musulmans de Daesh ont été capables...

Plus globalement, la décadence est celle des valeurs. Les tricheurs, les voleurs, les menteurs, les profiteurs, les violeurs, les dépravés, les pédophiles peuvent fréquenter en toute impunité les couloirs du Pouvoir, pérorer devant les caméras de télévision, manipuler les masses, s'enrichir sur leur dos, quand ce n'est pas tout simplement leur donner des leçons de bonne conduite. Vous saurez, à la lumière de l'actualité toute récente, mettre un nom, ou plusieurs, sur chacune de ces catégories de pervertis.

Si vous ajoutez à tous ces amputés de la conscience, les simples d'esprit vers lesquels les micros se tendent complaisamment pour recueillir les déjections de leurs pensées diarrhéiques, (Saucisson-Pinard cite par exemple, entre tant d'autres, Obono, la députée « insoumise » (déjà, rien que de constater que ce QI d'huître a pu récolter assez de voix pour être élue députée en dit long sur la décadence dont on parle ici) vous avez une idée assez juste de ce qui « gouverne » ce pays.

L'homme de la rue retient comme preuve historique la plus flagrante de la décadence romaine, l'anecdote de Caligula nommant son cheval sénateur, ou encore la dérive orgiaque qui a sévi chez les élites romaines au Ve siècle après JC. Les spécialistes de l'Histoire du Déclin de Rome retiennent, quant à eux, l'invasion barbare conjointe à un effondrement économique.
La France est en train de connaître tout cela en même temps: une ânesse nommée députée, la dépravation de nos « élites » leaders d'opinion, l'invasion de barbares musulmans et la faillite économique.
Qui osera encore, avec cet édifiant parallèle, contester la décadence de la France ?

Saucisson-Pinard n'aurait pas dû utiliser cette expression « un nom à coucher dehors avec un billet de logement ». Non pas parce qu'elle serait certainement, aux dires des habituels pisse-froids gauchistes, empreinte de racisme, accusation dont Saucisson-Pinard se fout avec la dernière énergie, mais parce qu'elle l'a conduit à un constat peu réjouissant au final.

Tout bien pesé, l'expression est plus drôle que la réflexion qu'elle a générée ensuite.