Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 15 juillet 2015

L'Union Européenne: une Cosa Nostra.




Le squatteur de l'Elysée se gargarise de l'accord obtenu pour le prétendu sauvetage de la Grèce. Sauvetage de la Grèce qui semble bien plutôt être le sauvetage de la zone euro, voire de l'Union Européenne. « C'est un accord historique », s'exclame le ravi de la crèche qui paraît décidément obsédé par l'Histoire et la place que sa misérable présidence y laissera. Obsession probablement née de la « Panthéonnade » (néologisme née de l'imagination fertile et taquine d'un blogueur ami à qui Saucisson-Pinard rend ici hommage) qu'il nous a servie naguère.

En réalité, cet accord en particulier n'a rien d'historique. Ce qui est historique, c'est cette succession de renflouements d'un pays en déroute financière, en échange de promesses de réformes sans cesse renouvelées. Historique également la survie de l'euro érigée en dogme chez nos technocrates européens dont Hollande Ouille est le valet zélé et imbécile, au mépris de la volonté des peuples et de leurs économies.

Tsipras fait voter, avec succès, le peuple grec contre les mesures d'austérité pour ensuite faire acte de reddition en rase campagne et les accepter. Si ce n'est pas une trahison, qu'est-ce qu'une trahison ? Elle n'est pas sans rappeler l'accord européen de Lisbonne mené par Sarko pour contourner le refus affiché par le peuple français lors du dernier référendum européen. La seule différence est que Sarko a eu la décence d'attendre quelques mois pour opérer sa trahison alors que Tsipras n'a attendu qu'une semaine.

« Acte courageux» a qualifié l'ahuri élyséen, toujours en verve d'incongruités, en parlant de la décision de se coucher du premier ministre d'extrême gauche grec. Décidément, il a un sens des valeurs bien étrange, notre rondouillard présidentiel : à ses yeux, celui qui renie ses engagements est un « courageux ». Hollande Ouille ne nous épargnera rien. Il n'y a guère que sa bassesse qui égale son incompétence.

Nos médias aux ordres de la technocratie européenne se sont hâtés de nous préciser que le « Non » grec au référendum n'était pas un « Non » à l'euro ou à l'Europe. Ils nous ont même avancé, sans rire, que les Grecs étaient 84% à demander de demeurer dans la zone euro ! Mais comment les croire après qu'ils nous aient assurés, deux jours avant le résultat du scrutin, que ces mêmes sondages donnaient une légère avance au « Oui » ? Le « Non » a en finalité obtenu une très confortable avance de 64% pour seulement 36% de « Oui » ! Enfumage, enfumage...

L'Union Européenne fédéraliste est prête à toutes les manipulations, à toutes les intimidations, pour conserver son emprise sur les nations. Tout comme la Cosa Nostra, on peut facilement en faire partie, mais il est hors de question de pouvoir la quitter impunément.

Le matraquage politico-médiatique promettait une catastrophe, si la sortie de la Grèce de la zone euro s'avérait, et ce, tant pour la Grèce que pour l'Europe toute entière. La Grèce (0,5% de l'économie mondiale), hors d'Europe, une catastrophe pour l'Europe ? Faut-il que celle-ci soit bien fragile pour être ainsi menacée par la défection d'un membre aussi modeste ! Ne serait-ce pas plutôt la crainte que le pays s'en sorte tout seul, à terme, au vu et au su du reste des autres pays européens, avec une monnaie nationale et sa maîtrise retrouvée de son économie ? Cela n'aurait pas été- on peut même écrire « cela ne sera pas... » sans une série de réformes profondes et non dénuées de douleurs, bien sûr – on ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens indéfiniment sans un jour devoir se serrer sévèrement la ceinture.

Mais ces réformes que l'Europe demande aujourd'hui en contrepartie de sommes colossales directement puisées dans la poche des contribuables européens seront de toutes manières indispensables. Ne nous y trompons pas : la Grèce devra sortir de l'euro, tôt ou tard. Plus tard cela sera, et plus élevée sera la note pour les cochons de payants que nous sommes. En attendant cette issue certaine, nous ne ferons finalement que payer l'idéologie dogmatique de l'euro qui obsède cette caste de hauts fonctionnaires non élus à la barre de ce bateau ivre qu'est devenue l'Union Européenne.



Dans un an, dans deux ans au plus, la même question se posera : faut-il continuer à verser dans ce puits sans fond grec pour maintenir coûte que coûte ce pays dans le club européen et sauver cette monnaie factice? Dans un an, dans deux ans, on nous assommera à nouveau avec des « réunions de la dernière chance », avec des sommets tragi-comiques d'avant-cataclysme économique supposé.
Mais l'issue est écrite d'avance : le Grexit. Et le domino européen s'écroulera, pièce après pièce. Enfin.

« Accord historique », qu'il a dit, notre présidenticule. Il n'y a que sa suffisance grotesque, tout au plus, qui soit historique. La seule question qui vaut désormais d'être posée, est : Est-ce que tous ces irresponsables « historiques » rendront un jour des comptes ?

4 commentaires:

  1. et oui c'est tout à fait cela avec l’Europe on sera tous faits comme des rats .La Grèce et ses aventures me sort par les yeux, et les commentateurs-madame irma qui viennent en causer dans le poste encore plus , rien que sur la 5 certains crétins- devins doivent habiter dans les studios de la télé ...ils sont là tous les soirs... des tocards commentés par des tocards et regardés par des gens qu'on s'efforce de rendre cons !

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  2. Nos "Historiques" ne rendront hélas pas le moindre compte, les accumulations de fautes, d'erreurs, de fausses manœuvres et de pas de clerc n'ont jamais conduit à la moindre mise en cause de leurs auteurs, en tout cas pas depuis la fin de la dernière guerre. Dommage, Hollandouille au pilori ça aurait eu une certaine gueule.
    Merci pour la panthéonnade et amitiés.

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    1. Au pilori, ou écartelé en place publique, j'aimerais, pour l'exemple. Je crois beaucoup aux vertus de l'exemple. J'ai comme l'impression que ça rendrait ces politiques plus regardants sur les dépenses publiques et sur leurs décisions d'une façon générale.

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    2. le juste retour des choses serait de les empaler !

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