Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 22 juillet 2014

Sketch gouvernemental et âge du capitaine.


« Non, Mohammed, tu n'iras pas dans le jardin aujourd'hui. Tu risques de tout ravager dans les plates-bandes. Je t'interdis de sortir, et puis c'est tout. Ah mais ! »

Le lendemain.
« Oh regarde, tu as tout cassé ! Je t'avais pourtant bien dit que si tu sortais, c'est ce qui se passerait. Maman a toujours raison, tu vois ?
Comment ? tu veux retourner encore dans le jardin ?
Bon, d'accord. »

Notre trio de comiques Hollande Ouille, Petit-Caudillo-aux-mâchoires-serrées et Cazevide sinistre de l'Intérieur, est en train de nous concocter un petit sketch hilarant sur l'Autorité de l'Etat, version socialo-collabo.
C'est qu'ils sont gâtés, les Parisiens. Il ne se passe quasiment plus de mois sans qu'ils aient l'opportunité d'assister à une des nombreuses répétitions en grand format du très prochain spectacle national de guerre civile inter-communautés.
Les dernières en date de ces répétitions, Bastille/rue de la Roquette, puis Barbès, puis Sarcelles ont beaucoup plu.
Demain, celle de Denfer-Rochereau/Invalides devrait connaître un beau succès d'audience avec la présence nombreuse d'intermittents du spectacle de rue qui, ceux-là, refusent de faire grève et ne vont pas chipoter sur leurs efforts pour offrir de l'action aux spectateurs riverains trop heureux d'être aux premières loges.

Il y aura donc de l'action, mais aussi beaucoup d'humour. La scène où Hollande Ouille dans le rôle de Grassouillet 1er, droit dans ses bottes, et avec son air le plus martial, affirme qu'aucun débordement ne sera toléré, est absolument irrésistible. Celle, déjà, où il avait averti, depuis le Tchad, à la veille de la manifestation interdite de Barbès, que « ceux qui veulent encore manifester, prendront toutes leurs responsabilités » était à se pisser dessus de rire. Surtout quand le spectateur constata que le NPA qui poussa au grand rassemblement interdit, ne fut pas le moins du monde inquiété, alors qu'en bonne logique, le parti de gauchistes extrêmes aurait dû être aussitôt dissous. C'est ce qu'on appelle un ressort comique par effet de surprise : le spectateur s'attend à une action, et c'est un tout autre gag qui déboule.

C'est un peu le même principe qui est à la base du gag du second rôle Boucault, préfet de Paris de son état. Rappelez-vous : c'est celui qui n'avait pas hésité à poursuivre en justice une brave citoyenne blogueuse qui s'était permise de mettre en doute sa compétence, suite aux débordements du Trocadéro. Le spectateur était donc en droit de se dire : bigre, voilà un haut fonctionnaire qui ne badine pas avec l'Autorité !
Aussi, quand Boucault s'est fendu d'un menaçant « les participants aux rassemblements interdits courent le risque d'être interpellés », le spectateur s'attend à une vraie rafle, façon manifestation anti-mariagepourtousse. Et là encore, le spectateur est pris à contre-pied et apprend qu'il y a eu... 38 interpellations seulement (dont, encore mieux, 19 garde-à-vue) ! C'est-à-dire quasiment autant que dans la « poignée » d'inoffensifs siffleurs du 14 juillet ! (voir article précédent du 16/07)

Evidemment, à ce moment du sketch, le spectateur n'en peut plus, il s'étouffe entre deux hoquets de rire. Mais ce n'est pas fini. Les gags s'enchaînent en cascade quand on apprend que la peine la plus lourde infligée à un interpellé est 10 mois de prison avec sursis, et sans inscription à son casier judiciaire !

Et c'est là qu'est la magie du scénario : le spectateur se marre autant que l'intermittent qui joue dans le spectacle. Dans les cités, c'est un éclat de rire général qui fuse par les fenêtres et dans les caves, à l'énoncé du nombre d'arrestations et des verdicts infligés par les tribunaux. Ces derniers jouent à merveille leur rôle dans la bonne humeur qui imprime sa marque dans la mise en scène du sketch gouvernemental.

En fait, le spectateur ne peut regretter qu'une chose : la non-participation de certaines figures emblématiques du show médiatique habituel. Par exemple, on note avec surprise l'absence de commentaires de « personnalités » qui ordinairement sont toujours très promptes à célébrer le vivrensemble, le multiculturalisme, la diversité chatoyante, la présence sur notre sol des Chances Pour la France : les Noah, les Bedos, les Askolovitch, les Fourest, les Caron, les Harlem Désir, les Madénian, les Biolay, les Emmanuelle Béart et consorts. Sans doute ces VIP du politiquement correct n'ont-elles aucun humour. Tant pis, on se marrera donc sans elles.



Puisqu'on parle du bienvivrensemble : on connaît l'énigme de Flaubert envoyée à sa sœur : Un navire est en mer, il est parti de Boston chargé de coton, il jauge 200 tonneaux, il fait voile vers Le Havre, le grand mât est cassé, il y a un mousse sur le gaillard d'avant, les passagers sont au nombre de douze, le vent souffle NNE, l'horloge marque trois heures un quart d'après-midi, on est au mois de mai ... Quel est l'âge du capitaine ?
Cette boutade en forme d'énigme illustre le principe selon lequel faire des mathématiques, ce n'est pas seulement calculer, c'est aussi savoir tirer des conclusions logiques à partir d'hypothèses et savoir poser les bonnes questions.

Voici donc l'énigme que s'est posée, dans le même esprit, Saucisson-Pinard, à la lecture d'un fait divers:

Un homme dans une boîte de nuit de Millau importune une jeune femme qui refuse ses avances. Car, pour cet homme, il est normal de devenir agressif quand on se prend un râteau. Un rugbyman connu s'interpose et tente de calmer le frustré. L'homme sort alors de la boîte de nuit et va chercher des renforts, car il comprend qu'il est plus facile d'attaquer en nombre que seul. Courageux mais pas téméraire, le gars. A la sortie de la boîte de nuit du rugbyman qui a osé s'interposer quelques heures plus tôt, l'homme et sa bande d'une dizaine de compères lui assènent ainsi qu'à ses deux compagnons, des coups d'armes blanches : machettes et sabres. Car l'homme sait qu'il est bien plus commode d'attaquer en nombre et avec une arme quelqu'un de désarmé et d'isolé. Puis les agresseurs prennent la fuite.

Question : quelle est la couleur de peau de l'homme et de ses complices ?

Saucisson-Pinard vous donne deux indices : pour la quasi-totalité des médias bien pensants, les agresseurs sont « originaires de Millau », sans autre précision. L'autre indice : ils sont « connus des services de police ».

Saucisson-Pinard a deviné la solution de l'énigme. En ferez-vous autant ?

Réfléchissez bien et vous pourrez vérifier si vous avez la bonne réponse, là :





1 commentaire:

  1. ben non j'ai pas deviné , mais demandez a Taubira elle vient de les libérer

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