Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 20 juin 2013

Epitaphes



Les âneries gouvernementales s'accumulent maintenant à un train d'enfer. On a même du mal à suivre. Les blogs dénonçant les décisions de plus en plus délirantes des guignols qui sévissent aux destinées de la France ne savent plus où donner de la plume.

Une des dernières en date (on n'ose plus évoquer LA dernière, de peur d'être obsolète le temps de mettre l'article en ligne) concerne l’inénarrable Duflot. Ce n'est même plus Duflot-de-conneries, mais Dutsunami-de-conneries. Cette dernière a cru bon de se pencher sur les relations propriétaires-agences-locataires. Trouvant sans doute que l'équilibre de la balance était encore trop en faveur du propriétaire, elle a agité furieusement ses trois neurones et a accouché d'une nouvelle réforme qui devrait définitivement décourager les propriétaires de confier leur bien au marché locatif. Et accessoirement, mettre sur la touche pour de bon, nombre d'agences immobilières déjà fragilisées par un volume de transactions immobilières en chute vertigineuse.

Il s'agit en effet, entre autres crétineries, de dispenser le locataire de payer des honoraires à l'agence et de limiter ses formalités visant à vérifier sa solvabilité.

C'est une constante chez les socialos : quand une de leurs recettes économiques ne fonctionne pas, ils en tirent systématiquement la conclusion que c'est parce qu'elle est insuffisamment appliquée et qu'il est donc impérieux de la pousser toujours un peu plus loin. Un entomologiste socialiste partirait du postulat que si une puce était plus légère, elle sauterait encore plus haut. Il décide donc de lui retirer une patte et l'observe. La puce saute évidemment moins haut. L'observateur socialiste en déduit donc qu'il faut continuer à l'alléger, et lui ôte une seconde patte. Le résultat ne rencontrant pas ses espérances, il ampute la puce de toutes ses pattes, l'une après l'autre, jusqu'à constater que la puce ne saute plus du tout. Il en déduit in fine que cette puce est vraiment « réactionnaire »...

De la même façon, cela fait quarante ans que le locataire, réforme après réforme, se trouve favorisé et le propriétaire désarmé chaque fois davantage devant l'insolvable, le squatter et le saccageur d'appartement. Dans le même temps, les propositions de locations s'effondrent toujours un peu plus, à tel point que le gouvernement socialiste en est aujourd'hui à réquisitionner de force, à coups de râteau fiscal derrière la nuque des propriétaires, les logements vacants, écrasant ainsi sans vergogne la notion même de libre utilisation de biens privés.

Saucisson-Pinard en était là de ces tristes constats, quand il se mit à rêver d'un virus mortel qui aurait pour particularité de ne s'attaquer qu'aux cerveaux atteints de crétinerie socialisante aigüe. L'épidémie s'étendrait rapidement dans les sphères du Pouvoir et des médias, et aurait pour conséquence un génocide gouvernemental bienvenu.

Un rêve en amenant un autre, Saucisson-Pinard se mit à imaginer les épitaphes qui conviendraient le mieux sur les tombes et urnes funéraires de nos « élites » défuntes.

On se console de nos malheurs comme on peut. Voilà ce que cela pourrait donner.

Taubira,Taubira, Taubira, Les socialos à la lanterne
Ah Taubira, Taubira, Taubira, les socialos on les pendra.


Hollande est Flanby: fromage et dessert.



Duflot 
Allez les vers!



Cahuzac
Les yeux dans les yeux, je vous le dis, je ne suis pas mort.



Borloo
Encore un ver dans le nez.



Ayrault
Aussi actif maintenant que vivant.



Montebourg
Merde in France



Mélenchon
On a constaté que j'étais mort quand j'ai arrêté de dire des conneries.



DSK
Toujours raide!


Delanoë
On m'avait pourtant dit qu'il ne fallait pas brancher deux prises mâles ensemble!



Hollande
A fini par rejoindre sa courbe de popularité: six pieds sous terre!



Vincent Peillon
Peillon pour qu'il ne revienne pas!



Aubry
Son linceul est le vêtement le plus récent qu'elle ait jamais porté!



Lang
A enfin mis la pédale douce.



Hollande
Il voulait notre bonheur. Voilà enfin son vœu exaucé.


Duflot
Pourra garder ce logement de fonction à perpète.


Delanoé
A demandé à être enterré sur le ventre et au ras du sol pour servir de parking à vélib'. Pour joindre l'utile à l'agréable...



Vals
Probablement le seul coupable à avoir été mis au trou pendant son ministère.



Pellerin
Une jolie Fleur peut-être, mais à coup sûr une peau de vache.



Royal
Enfin en état de mortitude.



Mauroy
S'est rempli de bières toute sa vie. Remplit bien la sienne maintenant.



Delanoë
N'a jamais su pourquoi on l'appelait "l'embrayage".



Badinter
Est mort, mais on n'a pas de peine.



Anne Sinclair
A été incinérée. Ses cornes l'empêchaient d'entrer dans le caveau.



Hamon
La reconnaissance éternelle des salariés de Spanghero.



Montebourg
Peu productif de son vivant, il ne se redressera pas maintenant !



Marisol Touraine
Son cercueil est du même bois que sa langue. Du solide. Nulle à scier.



Belkacem
Sous-ministre de la parité. A fond. Partout. Sauf dans le mariage.

dimanche 16 juin 2013

Lettre ouverte à Hollande


Saucisson-Pinard ne résiste pas au plaisir de laisser la parole, dans ce post,  à une Française adressant une lettre ouverte au lamentable locataire de l'Elysée actuel, " imposteur avéré ayant réussi à se faire élire Président de la République Française par accumulation de mensonges."



"Monsieur,

 Pour commencer, n’attendez pas de moi la plus petite marque de respect, en
 vous donnant du « Monsieur le Président » ; j’ai bien trop d’égard envers
 cette noble fonction, pour la confondre, ne fusse que l’espace d’un
 courrier, avec l’usurpateur que vous êtes.

 N’ayant pas voté pour vous, je n’ai aucun remords personnel, ce qui ne m’empêche
 pas de plaindre très sincèrement, tous ceux
 (hormis les deux « communautés » qui, bien que minoritaires, s’avèrent
 être les uniques objets de toutes vos attentions) qui se sont laissés
 prendre à votre mensonger chant des sirènes, et ont voté pour vous.
 Depuis, neuf mois ont passé et le nombre des citoyens broyés par l’étendue
 de vos gabegies, injustices et exactions envers la France, croît chaque
 jour davantage !

 Neuf mois ! Le temps d’une gestation aboutissant normalement à un heureux
 événement …
 Malheureusement, force est de reconnaître que compte tenu de l’effrayant
 bilan qui est le vôtre à ce stade, il aurait mieux valu que la France avorte
 de votre candidature quand il en était encore temps !

 Vous êtes le plus cynique personnage politique dont la France ait eu à pâtir
 de toute son Histoire. Bien évidemment vos prédécesseurs n’étaient pas des
 innocents et encore moins des « anges », néanmoins vous les battez tous à
 plates coutures pour ce qui est du mensonge et de la trahison des citoyens,
 y compris ceux vous ayant porté au poste que vous avez eu l’outrecuidance de
 convoiter, malgré votre manque de… TOUT ! Car plutôt que faire la liste de
 ce que vous n’êtes et ne serez jamais, j’aurai plus vite fait de lister vos
 qualités qui se résument en fait à deux seuls petits mots : INEPTE et
 INAPTE, ou pour utiliser un vocabulaire par vous compréhensible, INCAPABLE
 et NUL !

 Tout comme votre prédécesseur, tant décrié par vous et les vôtres alors que
 vous faites la même politique en pire, vous avez trahi vos électeurs et
 tous les citoyens français puisque vous avez vous même déclaré avec le
 cynisme qui vous anime, que vous seriez le président de tous les français,
 omettant simplement de préciser qu’il s’agirait principalement de tous les
 Français de papier, ceux qui haïssent la France et ses citoyens, et tous
 ceux qui par leurs turpitudes pourront vous aider dans votre entreprise de
 démolition de toutes les belles valeurs pour lesquelles la France était
 jusqu’à présent vénérée dans le monde entier.

 Aujourd’hui, vous la ridiculisez tellement cette France, avec votre humour à
 deux balles, vos costumes mal taillés, votre braguette mal fermée, vos
 décisions irréfléchies totalement stupides, que nous les citoyens normaux de
 ce pays, après avoir bien ri de toutes les caricatures et plaisanteries
 douteuses qui circulent sur vous sur le Net, ne pouvons que sangloter d’être
 assez sots pour vous laisser assassiner notre Nation sans réagir plus
 fermement.

 Quelques exemples, tirés d’une liste non exhaustive et pourtant déjà
 tellement longue qu’un seul article n’y suffirait pas :

 - Vous n’avez pas l’indispensable qualité nécessaire à un politique visant l’échelon
 ultime : celle de savoir s’entourer de collaborateurs talentueux pouvant l’assister
 avec brio. Même en cela vous avez fait tout le contraire en appelant auprès
 de vous un bel échantillon de bandits « en délicatesse avec la Justice »
 pour parler l’hypocrite politiquement correct, et dont l’unique talent est
 leur célérité à détrousser les honnêtes citoyens imposables.
 
 - Votre premier ministre doit passer l’essentiel de son temps à siffler des
 arrêts de jeux pour distribuer des cartons rouges à ses troupes, aussi
 minables que lui, tirant le gouvernement à hue et à dia. Il se permet, du
 haut de son incommensurable sottise, d’injurier un contribuable aux revenus
 honnêtement gagnés (contrairement à certains ayant mené leur municipalité à
 la ruine …) réussissant à se l’aliéner et à perdre du même coup de
 conséquents impôts…

- Votre Ministre de l’Intérieur, excelle dans la compassion envers les
 assassins et pratique le mépris des victimes et de leurs familles… Il est
 par ailleurs totalement incapable de faire régner l’ordre sur notre sol,
 ignorant le nombre croissant de zones de non droit où sa police se fait
 caillasser … mais part en Afghanistan proposer sans vergogne l’aide de nos
 gendarmes pour former leur militaires … Cynisme ou connerie monumentale ? J’ai
 bien peur que ce soit les deux mon Général !

 - Son alter ego, la Garde des Sceaux, se vautre dans l’injustice la plus
 ignoble en fermant les yeux sur les crimes les plus odieux, pour mieux
 accuser les descendants de colonisateurs (sans qui elle habiterait peut-être
 encore dans une case) de tous les forfaits, occultant aveuglément ceux de
 certains colonisés qui font bien pire encore de nos jours !

 - Votre Ministre du Redressement Productif supporte avec stoïcisme la
 ridicule appellation dont vous l’avez affublé, bien trop occupé dans son
 insondable orgueil à « donner des leçons » à de grands industriels qui, s’ils
 ne sont pas des anges, ont au moins le talent dont il est lui totalement
 dépourvu pour défendre et faire progresser nos usines.

 - Votre Ministre du Logement ne trouve rien de mieux que d’allumer l’Eglise
 Catholique en souhaitant réquisitionner certains de ses locaux, sans voir
 que des « Abbé Pierre », « Mère Teresa », « Soeur Emmanuelle » … et tant d’autres,
 ne l’ont pas attendue pour prodiguer une charité qui lui est totalement
 étrangère, elle ne connaissant que « charité commence toujours par
 soi-même » !

 J’ai dit liste non exhaustive, alors je vais m’arrêter là, d’autant plus que
 comme à chaque fois où il est question trop longtemps de vous et des vôtres,
 je sens la nausée me gagner. Car vous, monsieur le minable, vous cautionnez
 tout cela, et vous en êtes même fier !

 Jouissez donc monsieur, pendant qu’il en est encore temps, jouissez bien de
 tout car je vous prédis qu’au train d’enfer où vous menez la France vers la
 ruine, vous n’en sortirez pas indemne non plus. Car si par malheur nous n’arrivions
 pas à vous y précipiter d’abord, soyez sûr que nous vous entraînerons avec
 nous dans l’abîme. Ne pensez pas pouvoir nous échapper en vous enfuyant au
 bout du monde, de nos propres corps si nécessaires, nous bloquerons toutes
 les pistes de décollage.

 Ce courrier sera accompagné de la copie d’un autre, qui navigue sur le Net
 depuis plusieurs semaines, émanant d’un internaute ayant eu le courage de
 le signer, relayé par l’armée des citoyens en colère, que malgré toutes vos
 tentatives actuelles, il est déjà trop tard pour la museler.

 Et si demain je suis traînée en justice, ou même directement embastillée,
 pour insulte au plus « haut » personnage de l’Etat, les patriotes français
 sauront jusqu’où vous pouvez aller dans l’ignominie, qui dans votre sinistre
 cas est sans limites.

 J’assume ce risque, persuadée que grâce à votre « Ministre de la Justice »
 qui vide les prisons des racailles, vermines, assassins de toutes sortes,
 pour mieux y enfermer les citoyens de souche qu’elle hait sans raison et
 sans mesure, je m’y trouverais donc en excellente compagnie… et qu’il
 resterait dehors encore suffisamment de patriotes courageux pour fomenter
 enfin la violente révolution visant à expurger le Pays de vos humiliantes et
 dangereuses présences.

 Monsieur l’auto-proclamé président normal, vous êtes, en fait, anormalement
 incapable et dangereux pour l’Etat français et ses citoyens, et avez fait
 suffisamment de mal comme cela. Il est temps que nous, les patriotes,
 reprenions la main, en vous arrachant les pouvoirs que vous nous avez
 confisqués.

 Attendez-vous à du remue-ménage très bientôt. Il n’est pas nécessaire d’être
 devin ni même descendante d’une ancêtre pythonisse, pour vous le prédire
 sans gros risque de se tromper.

 Ce sera là ma souriante conclusion, monsieur que je ne salue pas.

 Josiane Filio"

samedi 8 juin 2013

Quand la désinformation sert la politique étrangère...



Il était une fois un brave garçon, qui s'appelait Clément. Clément faisait son shopping dans le quartier des grands magasins à Paris. Il venait de faire quelques emplettes dans une boutique de vêtements lors d'une vente privée. Tout content de ses achats, il décida de s'asseoir sur les trois marches d'un porche voisin de la sortie du magasin, pour mieux rêver du succès qu'il aurait auprès de ses camarades de Sciences-Po, revêtu de ses derniers atours. Tout à coup, une bande d'énergumènes au crâne rasé et avec un blouson de cuir noir sur le dos, une croix gammée en tatouage sur les bras, des tracts du Front National plein les poches et le portrait de Marine Le Pen imprimé sur le tee-shirt, apparut au coin de la rue. L'un des Skin-heads s'arrêta pile devant Clément et se mit à renifler, le nez au vent. Se tournant brutalement vers le brave garçon qui était l'incarnation même du pacifisme, de l'humanisme et de la modération réunis, le Skin-head s'exclama : « Oh, mais ça sent le gauchiste extrême ici ! » Il faut dire que les Skin-heads, tous les vétérinaires vous le diront, ont un flair terrible. Et en effet, il se trouve que Clément, sous son apparence de petit bourgeois amateur de ventes privées, était le plus gentil des membres les plus pacifiques d'un groupe d'extrême gauche extrêmement non-violent. Absolument abasourdi de constater que sa vie sociale avait été ainsi percée à jour, Clément se leva et s'enquit : «  Excusez-moi, Monsieur le Skin-head, je vous demande bien le pardon, mais, si je puis me permettre, comment avez-vous pu déterminer mon orientation politique avec autant de précision, alors que je vaque ainsi paisiblement à mes occupations personnelles? » Pour toute réponse, le groupe de Skin-heads lui tomba dessus et le roua de coups. Puis la horde sauvage le laissa pour mort et, telle la petite vérole s'abattant sur le bas clergé, elle s'enfuit vers d'autres forfaits, mettant ainsi la République et la Démocratie en danger.

Voilà grosso modo la version extrêmement réaliste que nos vertueux et imaginatifs médias ont retenu de l'épisode de ce militant d'extrême-gauche décédant des suites d'une altercation avec une bande de voyous se réclamant d'une autre extrême. Et c'est à partir de cette même version que se sont cru obligées d'y aller de leur petit couplet moralisateur toutes les personnalités politiques vers lesquelles se tendirent complaisamment les micros des journalistes en charge des chiens politiques écrasés.

Pourtant, il y avait quantités de versions possibles de ce fait divers. Nombre d'entre elles pouvaient expliquer de façon autrement plus vraisemblable qu'une rencontre parfaitement fortuite, comment cet activiste gauchiste a pu se retrouver en plein après-midi et en pleine rue passante, à portée de poings d'autres jeunes impliqués dans un courant politique opposé. Quantité de scénarios pouvaient expliquer pourquoi le crâne de Clément s'est retrouvé en collision brutale avec un piton métallique. Mais non, les médias décidèrent d'adopter le principe du « make it simple », (voire même du « make it simpliste »), sans doute pour éviter de trop embrouiller l'esprit des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs...

Un jeune gentil innocent, et des vilains méchants « d' extrême drouate », point barre. Telle est l'équation retenue. Facile à comprendre. Facile à mémoriser. Facile à interpréter. Beaucoup de politiques ne s'en sont d'ailleurs pas privé. Jusqu'à notre brillant intellectuel Bergé qui n'hésita pas à exposer dans un twitt, le lien évident à ses yeux, existant entre cette bagarre de jeunes crétins et la manifestation de familles contre le mariage des pédés pourtousses. Bergé, certainement rassuré par l'adage qui dit que le ridicule ne tue pas, assuma même que les extrêmes de gauche et de droite n'étaient absolument pas comparables, que l'extrême gauche avait, elle, au contraire de l'extrême droite, des valeurs tout à fait estimables! A la réflexion, c'est probablement vrai : regardez, un « extrême drouate » quand il est provoqué ou physiquement attaqué, il lance bêtement un coup de poing dans le pif de l'extrême gauchiste. Parfois, l'extrême gauchiste manque de pot et va valdinguer contre un poteau métallique et se tue. Alors que l'extrême gauchiste humaniste bien comme il faut (comme Bergé l'exprime publiquement dans un de ses twitts) souhaite simplement qu'une bombe vienne exploser au milieu d'une manifestation qui rassemble des familles qui lui déplaisent : pas les mêmes valeurs, effectivement.

En tous cas, cette histoire de voyous tous plus ou moins en état de mort cérébrale, (Clément juste un peu plus en mort cérébrale après sa bagarre qu'avant), arrive opportunément pour distraire l'attention du citoyen moyen d'un fait de portée bien plus importante que l'hypothétique dissolution d'un groupuscule politique :
Hollande Ouille est en train de préparer insidieusement l'opinion publique à une intervention militaire française en Syrie.
Considérez plutôt le scénario.
D'un côté, aux Etats-Unis, Obama lâche un peu vite, il y a quelques mois, que l'utilisation de gaz mortel par les troupes d'Achar el Assad serait une ligne rouge à ne pas franchir sous peine d'intervention américaine dans le conflit. N'ayant en réalité, aucune envie ni aucun intérêt à se mêler à cette embrouille syrio-syrienne, les Américains se gardent bien de chercher la preuve d'un tel recours au gaz.
De l'autre, des journaleux du journal Le Monde se font fort d'apporter obligeamment au gouvernement français la preuve d'une telle utilisation de gaz sarin : « Monsieur le Ministre Fabius, voulez-vous prendre connaissance de nos preuves ? ». Monsieur Fabius répond : « Mais bien volontiers. Figurez-vous que nos services secrets ont été incapables d'en trouver, dites-donc ! ». A moins que sa réponse n'ait été : « Mais bien volontiers. Heureusement que vous êtes là, les gars, car nous n'avons plus de services secrets opérationnels capables de faire ce boulot ». Bref, personne ne s'étonne de cette collusion entre le gouvernement socialiste et cet organe de Presse gauchiste qui joue l'espion en pays étranger pour le compte de l'Etat français. Personne. Personne en France en tous cas, parce que, en Syrie, cette étrangeté n'a pas échappé à l'armée syrienne, qui se hâte, du coup, d'enlever un journaliste de radio française. Les troupes d'Achar auraient tort de se priver, puisqu'on lui offre ainsi l'occasion d'intercepter bien facilement des espions en exercice...
Qu'aurait dit Le Monde, si d'aventure la Police avait demandé à un de ses journalistes de l'Hexagone d'apporter une preuve à charge contre un criminel de droit commun? Cela aurait sans aucun doute soulevé nombre de protestations : « les journalistes n'ont pas à faire le travail de la Police, la presse est indépendante et n'a pas à faire un travail de délation et patati et patalère... » Mais dans le cas de la Syrie, la dignité offensée du monde de la presse semble bien vite oubliée. Servir à Hollande Ouille sur un plateau le prétexte d'une intervention militaire susceptible de faire oublier au brave peuple français ses problèmes économiques internes, est bien naturel...

Donc, alimenter indirectement les forces islamiques engagées dans le conflit, en armes françaises, est juste une question de semaines. Bien entendu, ces armes se retourneront un jour ou l'autre, contre nos soldats au Mali ou ailleurs, ou contre les citoyens français. Telle sera la conséquence d'une intervention de la France dans un conflit où elle n'a aucun intérêt national objectif à protéger ou à défendre. Ça ne sera jamais qu'une nouvelle bourde de notre président Lagaffe. Et tout cela, sous l'opportun paravent médiatique d'une simple bagarre qui tourne mal, entre jeunes bas de plafonds.