Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 22 février 2012

Le CV de Hollande

 
Hollande au détour d’un meeting de campagne glisse à un journaliste très conciliant et complètement dépourvu du moindre sens de la répartie : « oui, il faudra bien que mon adversaire à l’élection nous parle de son bilan ! ».
Ah,  comme il est confortable de n’avoir rien fait ! Il est clair qu’agir, c’est forcément s’exposer. Et ne rien faire, c’est l’assurance de ne prêter le flanc à aucune critique. Pas d’action, pas de bilan ! Hollande n’a donc pas de bilan à défendre. Examinons donc son CV.
Hollande n’a jamais eu de vraie responsabilité au niveau national. En effet, jamais au grand jamais, il ne s’est trouvé un gouvernement de gauche lui ayant trouvé de quelconques qualités pour être ministre de quoique que ce soit. Ni même secrétaire d’état d’ailleurs.  De deux choses l’une, ou ces gouvernements, de Mauroy à Jospin en passant par Fabius, Cresson, Rocard ou Bérégovoy,  ont été complètement aveugles devant les mérites de Hollande, ou ce dernier en est effectivement dépourvu. Alors, dans ce dernier cas, pourquoi nous le proposer comme candidat à la Présidence ? 
Il est vrai que les socialistes n’ont jamais été très inspirés quand il s’agit de proposer un bon candidat à ce poste suprême : Mitterand, sauteur de haies aux Jardins de l’Observatoire, oscillait entre la Francisque de Pétain et une alliance avec les Communistes. Royale, la candidate formidable qui nous était proposée en 2007 est jugée moins de cinq ans plus tard, par les socialistes eux-mêmes, et sans jamais avoir eu l’opportunité, dans l’intervalle, de nous prouver son incompétence aux commandes,  indigne de nous être proposée à nouveau.  Quant à DSK, la « star mondiale de l’économie », il s’avère être rien de moins qu’un détraqué sexuel. Que voulez-vous, personne n’est parfait ! Finalement, c’est encore Jospin qui semble avoir été le candidat le plus crédible et le plus sérieux, même si on peut ne pas partager ses idées.
Nous voici donc aujourd’hui avec le candidat Hollande.  Ses compétences au niveau national sont donc aussi parfaitement inconnues que l’homme lui-même peut l’être au niveau international. Qui, à l’étranger, parmi les leaders politiques avec lesquelles la France devra négocier, connaît François Hollande ?
Changeons donc d’échelle, et regardons donc ce qu’a fait Hollande, au niveau de la France profonde: 
Maire de Tulle de 2001 à 2008 ! Tulle, préfecture de la Corrèze, chef-lieu de canton, et 19 000 habitants : woaw, ça vous pose son homme politique ! Sacrée carte de visite pour aller discuter au G20 ! Je me souviens qu’au début des années 80, la gauche française, et donc les médias bien pensants, se gaussaient du fait que Ronald Reagan, ex-acteur de série B, n’avait été « que » gouverneur de Californie, avant de prétendre au poste de Président des Etats-Unis d’Amérique !
Depuis 2008, Hollande est Président du Conseil Général de Corrèze.  Voilà enfin un poste qui permet un embryon de vision sur ses compétences supposées de gestionnaire. Malheureusement, le bilan est catastrophique: La Corrèze devient sous sa gouverne le département le plus endetté de France avec un montant  de dette supérieur de 10% au montant des recettes !  Ratio de 110%, record battu. Voilà qui donne un éclairage cru de la gestion version Hollande et qui est de bon augure pour la France de demain !
Hollande a aussi été Premier Secrétaire du PS de 1997 à 2008. A peine élu une première fois, il se prend les pieds dans le tapis du vote au sujet de la Constitution européenne, et se rend responsable d’une division sévère au sein de son propre parti. L’ambiance y devient si délétère, qu’aux nouvelles élections de Premier Secrétaire, personne ne se bouscule pour se porter candidat, et Hollande est seul à se représenter. Il est donc réélu.
Voilà. C’est tout. Le CV du candidat socialiste s’arrête là. Circulez, il n’y a plus rien à voir !
Quand on connaît, de nos jours, l’exigence des employeurs potentiels dans leur recrutement des postes les plus subalternes, quand on constate qu’un candidat ne peut raisonnablement prétendre à un poste de balayeur chez Coca-Cola que dans la mesure où il a déjà été balayeur chez Pepsi-Cola, on ne peut qu’être sidéré du faible niveau d’exigence de l’électeur quand il s’agit de choisir le Président de la cinquième puissance économique mondiale. Il est affligeant de constater que le PS n’ait pas mieux à nous proposer que ce petit bonhomme insignifiant et inexpérimenté. Est-ce cela la « normalité » dont se vante le candidat Hollande ?
Nous aurons l’occasion de démontrer que si la gauche se plaît à présenter Sarkozy comme le Président des riches, François Hollande, lui, est clairement le candidat des Médias. Or, si les riches peuvent quelque chose pour la France, que peuvent les Médias pour elle ?

vendredi 17 février 2012

« Faites-vous confiance dans la Justice de votre pays ? »

  
Nul ne pourrait raisonnablement exiger que la Justice soit une Institution infaillible. Néanmoins, cela ne doit pas pour autant occulter le fait qu’en France, la Justice est malade, et que son service rendu à la collectivité est très médiocre. Tous les sondages confirment que les Français ont une défiance croissante à l’égard de leur Justice. Et franchement, l’actualité judiciaire d’une seule journée, n’est pas en mesure de leur donner tort. Jugez (le verbe est bien à propos) plutôt :

Rien que sur cette journée du 17 février 2012, quatre affaires sont révélatrices du délabrement et de la politisation de cette institution.

Première affaire, celle de ce maire de petit village du Nord, qui surprend une petite racaille en train d’escalader un grillage pour pénétrer dans un terrain communal. Ce petit voyou insulte alors le maire et profère des menaces de mort à son égard. Le maire lui flanque alors la gifle que les parents du voyou ont probablement manqué de lui administrer quand c’était nécessaire dans sa prime enfance. Mieux, ces parents ont le culot de porter plainte pour violence contre le maire. Et le juge ne trouve rien de mieux à décider que de condamner le maire à 1000 € d’amende avec sursis, 250 € de dommages et intérêts, et à rembourser les frais de justice des plaignants. Si la Justice avait à cœur de raisonner avec un minimum de bon sens, elle aurait dû condamner les plaignants à une amende pour recours abusif, et leur imposer un stage de formation à l’exercice de l’autorité parentale.
Si les médias ont abondamment cité le nom du maire et montré son image, ils n’ont pour la plupart jamais cité celui du juge ni montré son portrait. Pourtant les justiciables auraient le droit de voir à quoi peut bien ressembler un gus supposé professionnel capable de prendre une décision aussi imbécile… ou aussi politiquement orientée.

Deuxième affaire, celle du procureur de Grasse, qui a décidé jeudi de faire appel d'une décision de libération conditionnelle de Christian Iacono, ex-maire de Vence, condamné à 9 ans de réclusion pour le viol de son petit-fils qui s'est récemment rétracté.
Une juge de l'application des peines de Grasse s'était pourtant prononcée pour la libération à partir de samedi de l'ex-maire, âgé de 77 ans, mais l'appel "suspensif" du parquet fait obstacle à cette libération.
A croire que la Justice a décidé de prendre les maires pour tête de Turc, au risque de décourager les vocations, qui se raréfient déjà suffisamment dans les petites communes et villages.
A moins que dans ce cas précis, il s’agisse simplement de l’incapacité de la Justice à reconnaître ses erreurs.  L’affaire d’Outreau n’a apparemment pas guéri la Justice de son arrogance. Et quand bien même y aurait-il des doutes sur les motivations de la rétractation des accusations du petit-fils, à quoi rime de garder en prison un vieillard de 77 ans ? Quels sont les risques de récidive ? Quel danger représente-t-il pour ses contemporains ?

Troisième affaire : celle de l’ancien magistrat Patrick Keil.  Ce magistrat a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir monnayé ses services.
Il  a été jugé coupable de corruption passive de magistrat et de violation du secret professionnel. Carrément.
Un magistrat déclaré coupable et condamné, donc. Alors, où est le scandale, diriez-vous ? Condamné certes, mais à quoi ? à un an de prison avec sursis. Oui, vous avez bien lu : avec sursis ! 
« Cette peine, conforme aux réquisitions, est "juste et proportionnée", a réagi l'ancien juge, Cela va me permettre de tourner la page".
C’est sûr, il peut être content de la décision de ses pairs, le juge !  Un mauvais esprit évoquerait du copinage pour moins que cela ! Est-ce que Patrick Keil aurait bénéficié d’une telle clémence s’il avait été maire au lieu de magistrat? Et est-ce que Christian Iacono n’aimerait pas aussi pouvoir « tourner la page » ?

Quatrième affaire : La cour d'appel de Paris a condamné jeudi à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende Jean-Marie Le Pen pour ses propos sur l'Occupation allemande. Quels étaient ces propos ?  Le Pen avait déclaré: "En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés."
On remarquera d’abord que la déportation n’était pas le sujet du propos de Le Pen et que l'occupation militaire d'un pays vaincu ne constitue pas nécessairement un crime contre l'humanité. Enfin, l’inhumanité d’une occupation militaire est une valeur bien relative. A quelle autre occupation d’un pays envahisseur Le Pen faisait-il allusion pour justifier son affirmation, qui finalement n’est que son avis personnel? On ne sait pas, et le Tribunal qui l’a jugé, non plus.  Mais sa condamnation est néanmoins bien le reflet de cet incoercible penchant de la Justice à vouloir se mêler de l’interprétation des faits historiques et surtout de croire qu’elle détient la Vérité en cette matière (voir l’article « La liberté de pensée a du plomb dans l’aile » ci-dessous).

Sur une seule journée, l’institution de la Justice, à qui on devrait normalement prêter sang-froid, objectivité, réalisme et humilité, donne la preuve qu’elle est une Institution bien malade. Elle reste pourtant scandaleusement rétive à toute réforme comme on a pu le constater ces dernières années. Crispée dans son immobilisme, elle a surtout le souci de défendre jalousement une indépendance qu’elle confond trop facilement avec absence de compte à rendre. 
Dans la première affaire, elle montre une partialité coupable au bénéfice d’une racaille et au détriment d’un notable : ce qui ressemble bien à une Justice de classe à tendance gauchiste. 
Dans la seconde, un entêtement stupide à entériner une de ses erreurs de jugement. 
Dans la troisième, un flagrant délit de corporatisme, et dans la quatrième, un acharnement suspect contre une personnalité politique d’un bord « incorrect » en sanctionnant un délit d’opinion. 
Ça fait quand même beaucoup pour une seule journée, non ?




jeudi 16 février 2012

Le Conseil d’Etat : instrument au service des collabos.


Le Conseil d'Etat a enjoint au ministère de l'Intérieur d'autoriser le retour en France d'un Algérien expulsé en mars 2009 à l'âge de 71 ans, après avoir vécu trente-cinq ans dans l'Hexagone où réside sa famille, selon une décision consultée mercredi par l'AFP.

Selon cette décision rendue début février, le ministère de l'Intérieur dispose d'un mois pour délivrer un visa long séjour au requérant, "sous astreinte de 100 euros par jour de retard".

Kafka, pas mort ! Voici l’histoire d’un Algérien, Larbi B.,  arrivé illégalement en France en 1972. Il y fait plusieurs enfants. Cinq ans seulement plus tard, en 1977, il est condamné à 5 ans de prison pour, entre autres, association de malfaiteurs, et à 10 ans d’interdiction du territoire. A sa sortie de prison, il est donc frappé par un arrêté d’expulsion. Se réfugiant alors dans la clandestinité, il échappe à cet arrêté qui ne peut s’exécuter qu’en 2009.

Là-dessus intervient le Conseil d’Etat, dont le juge administratif estime que ce délai d’exécution est trop long ! En conséquence, il demande la suspension de l’arrêté et « somme » l’Administration de « tout faire pour permettre son retour en France ».
Heureusement, la demande de visa de Larbi B. est alors refusée.
Le Conseil d’Etat revient à la charge en estimant que ce refus porte une « atteinte excessive » au droit de Larbi B., à sa vie privée et familiale !

L’avocate du délinquant arabe, Me Férielle Kati, s’apitoye : « La justice vient de reconnaître que mon client a été injustement séparé de sa famille depuis trois ans et renvoyé dans un pays où il n'avait aucune attache et vivait dans des conditions indignes ».

On croit rêver. On aimerait que ce ne soit qu’un rêve, un mauvais rêve. C’est hélas la triste réalité de notre pays, qui vient de donner une nouvelle preuve de la volonté de certaines de ses « élites », de le voir se faire hara-kiri.

Le message ainsi donné à tout immigré clandestin est clair : venez, passez nos frontières passoires,  reproduisez-vous à volonté en bénéficiant de toutes les prestations sociales possibles, ne vous encombrez surtout pas de respecter nos lois. Au mieux, vous ne vous ferez pas pincer, au pire, vous serez hébergé gratuitement quelques mois dans nos prisons qui, par comparaison avec celles de vos pays d’origine, sont des hôtels 4 étoiles. Et si vous êtes officiellement expulsé, prenez le maquis. Laissez passer quelques années, et venez ensuite pleurer auprès du Conseil d‘Etat qui vous fera rétablir dans vos « droits » (rien que d’écrire ce mot, dans ces circonstances, me hérisse le poil !), avec indemnisations financières à la clé !

MAIS OÙ VA T-ON, dans ce pays ?

Ne perdons pas de vue, que, outre la décision absolument inique de ce Conseil d’Etat, qui pose d’ailleurs la question même de son rôle et de son utilité, le simple recours à cette Haute Juridiction, suppose de très nombreuses et puissantes complicités. On pense bien que ce n’est pas juste cet ancien malfrat, étant, pour reprendre l’expression de son avocate, « dans un pays (l’Algérie) où il n'avait aucune attache et vivait dans des conditions indignes », qui a pu opérer ce recours tout seul.  Quels sont les juges, les avocats, les associations militantes, tous et toutes faisant preuve de collaboration active avec l’occupant, qui sont intervenus dans cette opération ? Il faudra bien qu’un jour, quand la France aura repris ses esprits, que ces collabos soient dénoncés et rendent des comptes.

Au moment de voter aux prochaines Présidentielles, il faudra se souvenir de ce fait divers judiciaire et  se poser la question de savoir quels sont candidats les plus susceptibles de poursuivre, voire d’accélérer cette dérive suicidaire, et quels sont ceux dont on pourrait penser, même avec quelques réserves, qu’ils seraient en mesure de stopper, ou mieux d’inverser, le processus.

dimanche 12 février 2012

Hollande et Ben Bella: l'Internationale Socialiste?






En plus de son équipe de campagne très, disons, sud-méditerranéenne, (voir l’article ci-dessous « Sarkozy a voulu l’union de la Méditerranée, Hollande l’a faite »), voici le nouvel ami de notre candidat socialiste aux Présidentielles : Ben Bella.

Petit rappel historique : Ben Bella est ce fellouze, né en Algérie Française en 1916,  élevé aux bons soins de la France (il a même été footballeur à l’Olympique de Marseille, comme quoi ce club a le chic pour soigner l’intégration de ses joueurs…), qui a participé à la guerre d’Algérie contre la France comme cofondateur du FNL. A ce titre, il a les mains couvertes du sang de nombre Pieds-Noirs, Harkis, Kabyles et soldats appelés du contingent français.
Révolutionnaire socialiste, ayant utilisé les pires violences pour purger son pays de ses opposants politiques et pour réprimer la rébellion kabyle, Ben Bella avait pour modèle économique Cuba, et comme mentor politique Nasser, le président égyptien, à qui il a d’ailleurs cherché à plus ou moins « vendre » l’Algérie…  Bref, comme on voit, un grand démocrate qui force le respect et dont on doit rechercher l’amitié !
A ses yeux, la France n’était sans doute pas assez fréquentable pour que l’Algérie reste dans son giron, mais elle est encore assez bonne fille pour l’accueillir dans ses hôpitaux dès qu’il a un pet de travers. Il est encore à ce jour dans un hôpital parisien depuis début Janvier.

Hollande et Ben Bella dans les bras l’un de l’autre : C’est aussi choquant qu’un candidat à une élection cambodgienne qui s’afficherait tout sourire avec un chef khmer rouge. La Gauche se gaussait de l’accueil en grandes pompes qu’a réservé Sarkozy à Kadhafi en décembre 2007, mais au moins pouvait-on justifier ces égards par la Real Politik et l’intérêt supérieur de la France. Mais comment Hollande peut-il justifier cette amitié avec cet assassin retiré des affaires ? Ben Bella s’engagerait-il par hasard à rapatrier tous ses compatriotes dans son paradis socialiste algérien ? Ne rêvons pas. Il ne s’agit de rien d’autre pour notre candidat socialiste collabo de séduire les électeurs d’origine maghrébine qui ont plus ou moins de rancœur à l’égard de leur pays d’accueil.

Si Hollande est capable de telles bassesses pour son intérêt personnel, de quoi serait-il capable comme Président ? Et surtout, quelles contreparties va-t-il donner à tous ces soutiens devant lesquels il est en train de danser la danse du ventre pour se faire élire? Les électeurs français feraient bien de se poser la question avant de confier les clés de la Maison France à celui qui affiche ainsi sans aucune pudeur sa candidature au titre de collabo en chef.

jeudi 2 février 2012

"Les Hommes de l'ombre", deuxième couche.


Mercredi sur France 2, le second épisode de la fiction « les Hommes de l’ombre ». En droite ligne du premier épisode diffusé la semaine dernière (voir l’article ci-dessous « Les Hommes de l’ombre » : belle leçon de politiquement correct sur le service public,), le message à peine voilé demeure le même. Sous couvert de mettre en lumière les coulisses d’une campagne présidentielle, il s’agit de ressasser les vieilles lunes de la gauche médiatiquement dominante.

On insiste d’abord  lourdement sur l’obsession « sécuritaire » traditionnellement prêtée à la droite. Le vilain Premier ministre présidentiable met le thème de l’insécurité liée au terrorisme au centre de sa campagne, quitte pour cela à recourir au « mensonge  d’état » : faire passer un banal (?)  suicide de désespéré social pour un attentat terroriste politique. A bien y réfléchir, je ne suis pas sûr qu’un climat social délétère au point qu’un licencié d’entreprise ne trouve rien de mieux pour témoigner de son mal-être qu’une ceinture d’explosifs destinée à tuer un Président de la République et éventuellement son entourage, puisse vraiment être distingué d’un contexte terroriste. En tous cas, pour nos scénaristes à la fibre socialiste, confondre les deux semble être le comble de l’incongruité. Admettons…

Dans le téléfilm donc, le programme de campagne de la Droite est  l’insécurité. Après tout, pourquoi pas ? C’est un thème de campagne qui a au moins le mérite d’exister. Car la chose amusante est que celui de la candidate du Centre gauche jouée par Nathalie Baye reste aussi flou dans cette fiction que dans la réalité contemporaine : ce programme destiné à contrer le vilain Premier Ministre de Droite se limite au concept aussi fumeux que son slogan de campagne : « Ensemble » ! 

On aura pu aussi sourire en considérant le physique de l’acteur (Philippe Magnan) jouant ce vilain Premier Ministre, qui n’est pas sans rappeler celui de… François Mitterrand ! Une erreur de casting qui pourrait bien s’apparenter, pour un psychanalyste pervers, à un acte manqué !
Hommage est néanmoins rendu à l’idole socialiste faite président, puisque au détour d’un dialogue, on ne manque pas de nous assurer que les « discours de Mitterrand sont les meilleurs jamais prononcés ». Ben voyons.

Comme dans le premier épisode, nous avons droit à une séquence de violences policières à l’égard de braves Noirs de banlieue, des fois qu’on n’ait pas bien compris mercredi dernier à quel point un gouvernement de droite aime à user de la force gratuite contre les « minorités ».
Pourtant, les scénaristes, qui n’en sont pas à une incohérence près, donnent au petit Malien témoin de l’affaire et expulsé à Bamako, l’irrépressible envie de revenir en France, ce pays où on cogne régulièrement et sans raison sur ses pauvres immigrés.  Le Malien est masochiste, certainement.

Parmi les petites perles relevées dans les dialogues, je vous soumets celle-ci, qui est lourde de sous-entendus : « Les modérés n’aiment pas ceux qui abusent des mineures ». Ce qui laisse supposer donc, que les « Progressistes », eux, n’y voient aucun inconvénient. C’est bien d’ailleurs ce qu’il m’avait semblé, à lire la prose de notre adepte de la pédophilie Cohn-Bendit ou à entendre comment ces mêmes Progressistes se sont mis à défendre les frasques de Roman Polanski…

Visuellement, cet épisode n’a pas hésité à nous remettre une petite pub gratuite pour le magazine bien pensant « Nouvel Obs », sous forme cette fois-ci d’une immense affiche en arrière plan d’une scène.

Sur le générique de fin, on remarque que le téléfilm a bénéficié du soutien de la Région Ile de France. Ce soutien à ce superbe outil de propagande politiquement correcte n’a évidemment rien à voir avec le fait que cette Région est à majorité socialiste (Président Jean-Paul Huchon) depuis 1998… Et seuls les mesquins trouveront à redire à ce que les gauchistes opèrent leur bourrage de crâne aux frais du contribuable sur le service public qu’est France 2.