Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 26 septembre 2012

Islam, où est le problème?



Lundi 24 septembre dernier, l'émission de Yves Calvi, « Mots croisés » avait pour titre : « Islam, où est le problème ? ».
Curieux titre ! On peut supposer qu'il n'a pas été choisi au hasard. Car la question n'était pas : «  Dans l'Islam, où est le problème ? » mais bien : «  Islam, où est le problème ? ». Quand on pose ce genre de question, on évoque généralement l'incohérence évidente entre un fait et une conséquence possible. Ainsi, quand on dit : « Je suis roux, où est le problème ? », on met en lumière l'impossibilité d'une conséquence néfaste d'être roux. Or, en l'occurrence, il est évident qu'avec l'Islam, les conséquences néfastes n'ont rien de fortuites. Partout, et à tous niveaux, là où sévit l'Islam, la violence et l'intolérance sont présentes : entre hommes et femmes, entre pays musulmans voisins, entre islamistes eux-mêmes dans un même pays (sunnites et chiites), entre pays musulmans et le reste du monde. Cette règle ne connaît aucune exception. Alors si on veut nous convaincre que l'Islam est une religion d'amour et de paix, il y a du chemin à parcourir...

« Islam, où est le problème ? ». Comme dirait Coluche, la réponse est contenue dans la question. L'Islam EST le problème. Le fait même d'accoler ces deux termes ensemble dans ce titre qui se veut provocateur, est bien l'aveu que la notion de problème et Islam sont indissociables. On voit mal Yves Calvi titrer une de ses émissions de Mots Croisés : «  Chrétienté, où est le problème ? Ou « Boudhisme, où est le problème ? » Mais après tout, l'incongruité de telles questions interpellerait peut-être la curiosité du téléspectateur ?

J'étais donc curieux de voir comment allait être traité la question. Première remarque, aborder ce sujet ô combien tabou à la télévision et surtout sur le service public, donne plutôt un bon point à son animateur.
Mais ce bon point lui est aussitôt retiré quand on passe en revue l’aréopage des invités : un philosophe, Finkielkraut, jouant le rôle du candide (qui s'avèrera d'ailleurs être un observateur pas si candide que cela finalement, et même plutôt lucide et dénué de langue de bois), un représentant de l'UMP, Gérard Longuet, un du Centre (parti radical en la personne de Rama Yade), un socialiste, Julien Dray, une communiste, Clémentine Autain, et pour représenter l'Islam, Abdellah Zekri, responsable de la Mosquée de Paris. Mais aucun représentant du FN ! Le FN, qui, les soldats du politiquement correct l'ont pourtant assez asséné, est toujours en première ligne quand il s'agit de « stigmatiser » les musulmans, de faire des « amalgames » à chaque fois que le pays devait payer de son sang son laxisme en matière d'immigration ou en politique étrangère, n'a pas été convié à cette émission ! La pluralité n'est donc décidément pas encore la règle éthique du service public en France. On ne s'en étonnera pas. Elle ne l'était pas avant, elle n'allait pas le devenir avec Hollande Ouille comme Président...

Aux yeux de Yves Calvi, Clémentine Autain, représentante de « Regards », revue communiste à la diffusion confidentielle (25 000 exemplaires les meilleures années...), qui ne cesse d'aller de dépôts de bilan en redressements puis liquidation judiciaires depuis 1995, après avoir succédé elle-même à des revues communistes ayant bu le bouillon, est plus digne de participer à son émission qu'un parti ayant rassemblé près de 20% des voix aux dernières présidentielles et des millions de voix aux législatives... Cherchez l'erreur.

Cela laissait mal augurer de la suite. Et effectivement, non content de ne pas inviter un représentant du FN, Calvi n'a pas su (voulu?) éviter que le débat n'aborde la position de ce parti sur la question de l'Islam. Ayant bien compris que les absents ont toujours tort, il ne s'est pas privé d'inviter ses intervenants à dire tout le mal qu'ils en pensaient.
Ne pas inviter le FN au débat, c'était de la part de Calvi, de la simple allégeance au dogme du politiquement correct. Laisser les invités présents médire de ce parti, voire les y inciter, ce n'est plus de l'allégeance, ça devient de l'activisme. Bravo Calvi, vous êtes un brave petit soldat.

Pourtant, il me faut l'avouer, quelques surprises ont bien eu lieu, lors de ce débat. Celle par exemple d'entendre Finkielkraut reconnaître que des milliards d'euros ont bien été investis dans les banlieues, sans grand résultat, contredisant ainsi les sempiternelles rengaines gauchistes selon lesquelles les moyens financiers sont la seule réponse valable au problème des banlieues. Celle de l'entendre dire que si il y avait des territoires abandonnés en France, ce n'était pas les banlieues mais bien plutôt les zones rurales. Ce même Finkielkraut a fait le procès de la bien-pensance qui a, pendant des décennies, occulté le constat du délabrement des banlieues laissées aux immigrés maghrébins.

L'autre surprise est venue de Longuet qui a rappelé très justement que si la république est laïque, la France est quant à elle, de par son histoire, un pays religieux, même s'il n'a pas été jusqu'à préciser que cette religion est le catholicisme.

Surprise également à entendre Rama Yade reconnaître que la droite comme la gauche avait failli à leur rôle en ne dénonçant pas à temps, comme l'a fait le FN, le phénomène des prières de rues, ou celui du port de la burqa.

La surprise la plus grande a été d'entendre de la bouche de Julien Dray, socialiste, l'aveu que la pression du politiquement correct a été responsable du recul de la République devant l'islamisme. Julien Dray s'est même laissé à s'offusquer du traitement médiatique (et financier!) glorifiant de simples footballeurs « n'ayant rien dans la tête »...
Calvi a reconnu qu'il avait eu du mal à trouver un socialiste prêt à débattre sur ce sujet dans son émission. Dray a admis que s'il s'était porté volontaire, c'est parce qu'il était « presque en retraite » : c'est dire le courage de nos socialistes quand il s'agit d'aborder certains sujets chauds pour lesquels ils sont particulièrement en porte-à-faux...

En l'occurrence, Julien Dray s'est plutôt comporté avec pragmatisme et sans langue de bois, ce qui ne fut pas la moindre des surprises. Je suppose qu'il lui a fallu un certain courage pour oser affirmer que l'attitude de victimisation trop souvent adoptée par les musulmans est l'expression d'une trop grande facilité. Du courage aussi pour dénoncer « l'argent corrupteur » du Qatar, en évoquant les 50 millions d'euros que ce pays se propose de donner aux banlieues françaises (de quoi je me mêle?) et que Montebourg, autre socialiste, se hâte, quant à lui, d'accepter...

Finkielkraut a lui aussi affirmé qu'il fallait que les Musulmans arrêtent de jouer la carte de la victimisation. Il a aussi dénoncé le manque de courage de beaucoup d'intellectuels qui n'osent plus se prononcer à propos de l'islamisme.

En revanche, il n'y avait aucune surprise à attendre de la coco et du musulman. Pour la première, tout n'est qu'une question sociale. Toutes les âneries habituelles ont été avancées : au milieu d'une rafales de « stigmatisations » et de « amalgames », Autain a rappelé que tous les violeurs n'étaient pas arabes (eh oui, Clémentine, vous avez raison. On peut aussi affirmer que tous les oiseaux ne volent pas, mais qu'en revanche il y a bien des poissons volants...), qu'en France, on mangeait du couscous et que c'était très bien (si, si, elle a bien dit ça, on appréciera la pertinence de l'argument), qu'il y avait d'autres intégrismes que l'intégrisme islamique (d'ailleurs, il y a fort à parier que, passée une certaine heure de la nuit, Clémentine Autain se refuse à sortir du côté de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, de peur de tomber sur des fanatiques catholiques lefevristes), que la misogynie des musulmans est de la roupie de sansonnet par rapport à celle de la société civile, que la solution du problème islamique passe par la remise d'un reçu lors de contrôle d'identité, et par le droit de vote aux étrangers... Bref toute la panoplie des lieux communs qui entraînent chez moi une série de symptômes bien particuliers: crispation de la mâchoire, enfoncement des doigts dans le rembourrage des bras du fauteuil, les jointures passant au blanc, blocage de la respiration, tous les muscles tétanisés dans l'effort de ne pas me lever pour flanquer le téléviseur par la fenêtre : en fait, bizarrement, un peu les mêmes symptômes ressentis quand j'entends Michel Drucker essayer de faire de l'humour...

Quant au musulman de service, Abdellah Zekri, il n'a cessé de nous rabâcher à quel point il était un « bon » musulman, tolérant, bienveillant et tout et tout, comme si c'était lui personnellement qui était au centre du débat : « Zekri, où est le problème ? ». Il ne s'est quand même pas gêné pour nous donner sa version très personnelle de l'histoire de l'immigration en laissant entendre que si il y avait des arabes en France, c'est qu'on était allé les chercher quasiment de force. Parti sur sa lancée, il a même avancé que c'était les immigrés musulmans « qui avaient construit la France » (sic!), pas moins.
Doté sans doute d'un sens de l'humour pince-sans-rire prononcé, il a aussi affirmé que la liberté d'expression de Charlie Hebdo devait être assurée et protégée, non pas par la police payée par ses impôts et ceux de ses coreligionnaires, mais par des vigiles privés, aux frais du journal... Curieuse notion de la liberté d'expression chez un «responsable» reconnu pour représenter une partie de la population. .. Et il faudra bien qu'un jour, puisqu'il en parle, qu'on fasse le bilan financier de ce que rapportent ses coreligionnaires immigrés en termes d'impôts, en regard de ce qu'ils coûtent en termes de prestations en tous genres...

Monsieur Zekri en a marre, nous dit-il, d'être l'objet de toutes les stigmatisations, d'être le bouc émissaire des malaises de la société française, d'être assailli de provocations blasphématoires à l'égard du Coran.
Alors, je vous le dis aimablement, Monsieur Zekri, si votre situation est si inconfortable dans mon pays, soyez raisonnable et pragmatique : retournez en Algérie, puisque, comme vous n'avez pas pu vous empêcher de nous le rappeler, vous êtes algérien et fier de l'être. Et comme vous êtes aussi un peu français, (paraît-il)..., vous viendriez exercer votre citoyenneté française en prenant juste vos vacances chez nous ! C'est pas une bonne idée, ça ? Vous devriez d'ailleurs la partager avec nombre de vos compatriotes qui souffrent tant d'être dans ce pays d'infidèles. Et tenez, en prime, je vous propose d'emmener Clémentine Autain avec vous, elle a tant de sympathie pour vos tracas...

2 commentaires:

  1. Aââââh, enfin l'accès aux commentaires ! Génial !
    Merci bien, c'est une très bonne décision.
    Et ça tombe mal, j'ai pas tout lu et j'ai rien de particulier à dire. Mais ça viendra.
    Encore merci, et bravo pour ce que vous faites.

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  2. "Et il faudra bien qu'un jour, puisqu'il en parle, qu'on fasse le bilan financier de ce que rapportent ses coreligionnaires immigrés en termes d'impôts, en regard de ce qu'ils coûtent en termes de prestations en tous genres... "

    Oh, cela existe. Il y a plusieurs rapports - je les ai. Assez denses d'ailleurs, mais limpides. Si vous êtes intéressés faites-moi signe.
    Ils ne sont pas vulgarisés et pour cause :

    - Apport : 40 milliards d'€
    - Coût : 80 milliard d'€

    Bref, l'immigration nous coûte l'équivalent des intérêts d'emprunt de l'état... Sans cela, nous ne coulerions pas autant...

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