Ces Jeux Olympiques 2024
s'annoncent grandioses, le terme étant choisi dans son acception la
plus ironique. Saucisson-Pinard pressent qu'ils vont être une
nouvelle et éloquente démonstration de l'incurie de nos élites et
de notre déclassement. Il ne s'agit évidemment pas ici d'un
déclassement au niveau des performances de nos athlètes, mais bien
de notre déclassement politique et sociétal.
Un rappel historique de
l'attribution de ces Jeux à la France explique la catastrophe qui
s'annonce.
En 2015, quand l'appel de
volontaires pour accueillir l'édition de 2024 a été émis par le
Comité des Jeux, toutes les villes et pays susceptibles d'avoir les
moyens de le faire ont innocemment regardé le plafond ou tracé, en
sifflotant, des cercles au sol du bout du pied. Toutes, sauf Paris qui
s'est précipitée pour faire acte de candidature. Seule Los Angeles
s'était également portée volontaire, et après discussion, a
préféré choisir l'édition de 2028. Ça lui donnait plus de temps
pour s'y préparer. Donc, voici Paris, seule héritière de ce
fardeau financier. Depuis lors, les finances de la France se sont
effondrées, avec un taux d'endettement phénoménal, une
fiscalisation qui atteint des sommets, une dégradation continue des
services publics, y compris ceux du maintien de l'ordre, une
immigration délinquante en explosion, le désordre mondial est à
son paroxysme, et surtout, des nouvelles personnalités apparaissent
sur la scène politique et se trouvent en charge de gérer la corvée.
Et quelles personnalités ! La folle Dingo, maire de Paris,
responsable d'un endettement stratosphérique de la capitale et
démonstratrice d'une incommensurable incompétence, et Macreux,
notre calamiteux président de la République, qui est en train de
mettre méthodiquement le pays à genoux !
Il y a comme ça,
parfois, un alignement funeste des planètes qui laisse présager un
cataclysme inexorable. Et, de fait, depuis quelques mois, les signes
annonciateurs de chaos s'enchaînent avec la régularité d'un
métronome.
Des questions sur le
retard accumulé dans l'organisation de ces Jeux s'accumulent. Les
tergiversations sur la suppression de libertés individuelles de
circulation se font jour. Les bouquinistes des quais sont d'abord
priés d'évacuer les lieux. Puis ils sont, aux dernières nouvelles,
autorisés à maintenir leur présence et leur activité. Un QR code
sera obligatoire pour tous les habitants des quartiers concernés
par les joyeusetés de ces Jeux, sans lequel l'habitant en question
ne pourra pas rentrer chez lui, ou sera confiné chez lui pendant les
quinze jours de cette manifestation olympique. Ce confinement
éventuel se verrait en outre compliqué par l'interdiction de toutes
livraisons à domicile...
Passons rapidement sur le
prix exorbitant demandé pour assister aux épreuves comme
spectateur, qui seront donc réservées aux plus riches des touristes
étrangers. On ne s'étonnera d'ailleurs pas que, à à peine quatre
mois de l'ouverture des ces Jeux, les organisateurs soient contraints
de passer des encarts publicitaires pour tenter de vendre des places
qui n'ont pas encore trouvé preneur...
Macreux a inauguré
récemment en grandes pompes le village olympique, sis dans cette
« Californie sans la mer » que constitue la Seine St
Denis, exhibant avec fierté cette architecture d'HLM digne des
immeubles austères et sans âme de l'ère soviétique. Des témoins,
non parrainés par la Macronie, parlent de studettes de 12 M2 pour
deux athlètes, de salles de bain pour quatre, de matelas en fils de
pêche recyclé, le tout sans climatisation. Nos sportifs étrangers
invités pourront donc attester que notre pays est en bonne voie de
tiers-mondisation. De par son emplacement et sa configuration d'une
effroyable ringardise, on voit mal comment ce village pourrait
échapper après la fin de ces Jeux 2024, au sort de ce qui fut le
village olympique de Grenoble, devenu depuis 1968 un gigantesque
bidon-ville peuplé de squatters.
On attend avec impatience
de voir la folle Dingo et Macreux venir se baigner dans la Seine,
comme ils s'y sont engagés pour démontrer comme il sera sain, pour
les participants aux marathons de natation, de s'y produire. Et on
attendra aussi avec gourmandise, les recours juridiques qui seront engagés par
ces nageurs à leur retour dans leur mère-patrie, pour les problèmes
de santé dermatologiques ou autres dont ils se verront affligés...
Le scandale financier
pointe déjà son nez, alors que les Jeux n'ont même pas encore
commencé, et qu'on est encore loin d'être en mesure de faire les
comptes de combien cette plaisanterie coûtera au contribuable. Le
président du Comité d'organisation des Jeux, Tony Estanguet, dont,
apparemment, la qualité de pagayeur de canoë, était requise pour
assurer ce poste de gestionnaire, a perçu de 2018 à (au moins)
2020, une rémunération de 270 000 € annuels, laquelle
rémunération pouvait encore évoluer par la suite dans la limite de
20 %. Le Parquet financier s'étonne de ce montant proprement
exorbitant. Et le Comité Olympique, quand on lui en fait la
remarque, s'en étonne aussi ! Et le public contribuable est
étonné de ces étonnements. Estanguet se défend en disant que
faute de pouvoir être salarié, il a dû, contraint et forcé, le
pauvre, créer une société facturant ses prestations supposées.
Bref, on voit venir de loin les prémices d'un beau scandale
financier dont cette rémunération sera juste un amuse-bouche.
En attendant, Macreux se
pose sérieusement la question de qui pourrait représenter la France
éternelle aux yeux de tous les pays de la planète, à l'ouverture de ces Jeux. Car
nous avons, voyez-vous, un président extrêmement soucieux de
l'image de notre pays sur la scène internationale. Si ! Si !
Si ! C'est évident ! Donc, entre deux décisions
concernant le soutien à l'Ukraine, la réponse à donner à nos
agriculteurs en voie d'extinction, ou la sensibilisation du peuple
français au danger que peut représenter un parti politique
représentant plus de 40% des citoyens votants, notre psychopathe
élyséen s'investit avec enthousiasme dans le choix de l'animation
artistique de l'ouverture des Jeux.
Sur 66 millions de
Françaises de souche, il doit bien y en avoir quelques-unes douées
d'un certain talent vocal pour interpréter une chanson d'Edith Piaf,
non ? Trop simple. Pas assez progressiste. Aussi, Macreux, pour être inclusif, va nous
imposer une africaine. Et pas n'importe quelle africaine. Une grosse,
une bien grasse, gavée aux Mc Donald, une bien vulgaire,
complètement dépourvue de classe et de distinction, qui parle un
français de racaille, wesh wesh, un pur produit de l'industrie
musicale contemporaine. Cette industrie qui promeut quelques mois un
supposé « artiste » avant de le jeter comme un kleenex
sale, une fois que le public a fait le tour de son pauvre talent et
qu'elle a juste rentabilisé ses fonds investis. Voici donc la
représentante du talent français telle que se le figure notre
présidenticule : (Saucisson-Pinard vous en épargne le nom. De
toutes façons, dans moins de dix ans, il sera oublié.)
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Une "Française" d'importation, en pose classe!
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Ce choix aura au moins un
mérite : celui de montrer à la planète entière dans quelle
abîme culturel et sociétal la France est tombée. Saucisson-Pinard
imagine la réaction de certains étrangers qui assisteront,
stupéfaits, à cette prestation. Non pas la réaction d'Américains,
qui sont un peu blasés dans leur pays gangréné par le wokisme et
en pleine décadence également, mais plus spécifiquement la
réaction de touristes asiatiques ; complètement pétrifiés
par la dissonance entre l'image qu'ils avaient de la France et ce
qu'elle est devenue aujourd'hui. Peut-être en tirerons-nous de leur
part quelque compassion.
Mais bien sûr, en cette
période de bouillonnement international, le principal souci est le
risque d'attentat. La cérémonie d'ouverture se fera sur la Seine.
Pour originale qu'elle soit, ce n'est pas la meilleure idée pour ce
qui est de la facilité à sécuriser le site. Heureusement, notre
Macreux s'empresse de rassurer ceux qui s'en inquiètent à raison :
« Ne vous en faites pas, il y a un plan B ! » Ce à
quoi l'Estanguet cité plus haut répond aussitôt: « Non,
il n'y a pas de plan B ». On n'est donc pas à une confusion
près, dans ce théâtre d'opération qui n'est pas sans évoquer un
sketch de la 7e compagnie avec Jean Lefebvre et Aldo Maccione dans
les rôles principaux...
Bien sûr, notre grand
chef en dissolution d'associations qui ne pensent pas comme lui,
Darma nain, va mobiliser les Forces de l'Ordre comme jamais, et les
concentrer sur le territoire des Jeux. Autant dire qu'en province et
dans les banlieues dites « sensibles » des métropoles,
ça sera le grand désert policier et open-bar pour les émeutiers,
dealers, cambrioleurs et autres racailles, pendant tout le temps des
Jeux, et même au-delà puisqu'il faudra bien que ces Forces
mobilisées H24 J7 prennent ensuite, à leur retour, un peu de repos.
Et pour que le tableau du
chapitre sécurité soit complet, il fallait y distiller un peu de
suspens. C'est désormais fait : un « responsable » (?)
en charge de cette sécurité se balade tranquillement avec une
sacoche contenant les plans secrets de sécurisation des lieux des
Jeux. Il se la fait voler en gare du Nord, cette enclave
africano-arabe dans Paris. Etonnant, non? Et si l'auteur du vol a été arrêté, on
cherche encore, à l'heure où ces lignes sont écrites, la
dite-sacoche... Tout va bien. Dormez braves gens.
Et si les provinciaux
avaient encore dans l'idée que ça pourrait être chouette de monter
à Paris assister aux Jeux, il leur faudrait songer que les
déplacements parisiens vont être un tantinet compliqués (et
onéreux puisque le prix des billets des transports en commun sera
opportunément augmenté pendant la durée des Jeux!) puisqu'il semble que
toutes les lignes de métro et de train opérationnelles prévues
risquent de ne pas être prêtes à temps. Cela, sans compter qu'avec
le sens inné du patriotisme et du service qui règne à la CGT et au
syndicat SUD (Solidaire Unitaire Démocratique, prière de ne pas
rire à l'énoncé de cet acronyme), une grève pourrait être
annoncée pendant le déroulé des Jeux.
Avouez que ça donnerait
une touche finale appropriée au portrait de ce qu'est devenue notre
triste France !
Petit ajout de
dernière minute : la touche finale de ce portrait pourrait
être l'affiche officielle de ces Jeux Olympiques qui vient de
sortir. Les Jeux parisiens y sont représentés comme une fête
foraine, façon Luna Park, vue par Oui-Oui, pour un public de marmots
de CP. Et bien sûr la croix du dôme des Invalides a été
soigneusement ignorée. On notera aussi l'absence totale de drapeau
tricolore. Dans l'infantilisation du peuple, l'ère macreusienne est
passée maître. En plus, le mot « olympiade » au
singulier ne signifie pas Jeux Olympiques, mais période entre deux
Jeux Olympiques. « Ils » ne nous épargneront rien !
Pour
bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société
occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme
blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous
impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou
service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous
échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le
ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une
image de belle blondeur.